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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S63-S63, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2326137

ABSTRACT

Introduction La pandémie Sars-Cov2 a impliqué en 1ère ligne les SMIT. L'oxygénothérapie à haut débit nasal humidifiée (OHDN) est apparue comme une alternative à la ventilation mécanique (VM). La saturation des capacités de réanimation a imposé des ressources hors réanimation pour des patients Covid-19 critiques mono-défaillants respiratoires ne relevant pas de la VM: les SI au sein des SMIT, existants ou créés, ont été une des réponses proposées. Enfin, le décret soins critiques de 2022 pose la question de la pérennité hors pandémie des SI-SMIT. Nous rapportons le retex de l'ouverture d'un SI-SMIT en étroite collaboration avec la réanimation pendant la pandémie et les perspectives en période post-pandémie Matériels et méthodes Etudes en 3 temps: 1. Cohorte rétrospective sur 6 mois des patients hospitalisés dans un SI-SMIT, ouvert de novo pour prendre en charge des pneumonies COVID-19. Ont été évalués: nombre de jours.patients, sévérité et critères d'oxygénation. Un questionnaire a évalué la formation et le ressenti des soignants impliqués dans le SI-SMIT. 2. Enquête nationale par questionnaire électronique sur l'utilisation de l'OHD en SMIT et le recours au SI-SMIT. 3. Cohorte rétrospective sur 2 mois des patients en SI-SMIT en dehors de la période pandémique Résultats Etude 1: Huit lits SI Covid-19 ont été ouverts au sein du SMIT en lien avec la réanimation. Sur le 1er semestre 2021, 224 patients ont réalisé au moins un séjour, 32 deux séjours soit un total 938 jours.patient. Les admissions sont issues de médecine ou urgences (n=177, 79%) ou de réanimation (n=48, 21 %). Le score IGS2 médian était à 30 et PaO2/FiO2 à l'admission à 126, avec corticoïdes (99%), tocilizumab (59%), OHDN (97%) et décubitus ventral vigile (55%). La DMS était de 4,5 jours et le taux de létalité de 9% (n=16). Parmi les 54 questionnaires-soignants, 25 (46%) IDE, 12 (22%) AS, 17 (32%) interne ou médecin. Dix (19%) ont exprimé un manque de formation ou d'encadrement. Le délai de maitrise de l'OHDN et autres techniques de SI était ≤ 1 semaine. Quarante-trois (80%) soignants estimaient positive l'ouverture du SI-SMIT en terme de nouvelles compétences et de progression. Etude 2: Parmi les 64 services ayant répondu (soit 85% de réponses), 5 disposaient déjà de SI sous la responsabilité d'infectiologues avant la pandémie et 7 services ont ouvert une unité de SI-SMIT. Concernant l'utilisation de l'OHD, 34 (53%) des services y ont eu recours et 21 (33%) étaient favorables à la poursuite ou mise en place après la pandémie. Etude 3: le maintien de lits de SI-SMIT après la pandémie permet l'admission de patients pour 1/3 des urgences, 1/3 de médecine et 1/3 de réanimation, d'âge médian 67 ans, avec un IGS2 sans l'âge à 24 et un SOFA médian à 4. La DMS est de 4,5 jours et le taux d'occupation de 85% Conclusion Notre travail démontre l'apport d'une structure de SI-SMIT lors de la pandémie Sars-Cov2, évalue la réponses des SMIT en France et l'intérêt du maintien de ce type de structure hors pandémie. Dans la perspective des futures pandémies que les évolutions climatiques rendent inéluctables, la pérennité de ces structures est un atout pour le système de santé Aucun lien d'intérêt

2.
American Journal of Transplantation ; 22(Supplement 3):443, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2063351

ABSTRACT

Purpose: Kidney transplant (KT) recipients are more prone to developing lifethreatening forms of COVID-19 than the general population. Little is known about the immunological mechanisms underlying disease severity in these patients receiving T-cell targeting immunosuppressive drugs. We investigated the relationship between T cell responsiveness at the beginning of the infection and the risk to subsequently progress to respiratory failure. Method(s): We performed a multicentric prospective study in 45 KT recipients with a positive RT-PCR COVID-19 test and only mild symptoms at inclusion. Blood samples were collected at baseline directly in a cell culture system containing T cell stimuli. We assessed T cell responsiveness by computing the ratio between the levels of Th1, Th2, Th17 and Treg cytokines produced after polyclonal stimulation and the number of blood lymphocytes. We then used an unsupervised classification approach to stratify patients into low and high T cell responders and a penalized logistic regression to identify variables independently associated with progression to severe COVID-19. Result(s): Forty-five kidney transplant patients were included. Unsupervised clusterization identified 31 low and 14 high T cell responders. Patients who progressed to severe pneumonia were all low T cell responders (p=0.01). In multivariate analysis, we found that low T cell responsiveness at baseline was the main risk factor for subsequent progression to severe pneumonia. Conclusion(s): Low T cell reactivity in the early phase of COVID-19 is strongly associated with progression to severe pneumonia. This study provides new insights into the mechanisms underlying COVID-19 severity in organ transplant recipients and data of interest to clinicians managing immunosuppressive drugs in these patients.

3.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S69-S70, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1336502

ABSTRACT

Introduction La pneumonie est l’enjeu principal de l’infection à SARS-CoV-2. L’atteinte sévère concerne les patients oxygénoréquérants, et la forme sévère, les patients nécessitant un transfert en soins intensifs ou réanimation. De nombreuses études ont démontré l’efficacité de la corticothérapie chez les patients oxygénoréquérants, avec une diminution du taux de mortalité. On observe néanmoins des patients évoluant vers une atteinte critique, sans critère prédictif défini. La TDM thoracique joue désormais un rôle central dans le diagnostic et la prise en charge de la COVID-19, avec des atteintes spécifiques évoluant au cours de la maladie. L’objectif de cette étude était de définir l’utilité de la TDM thoracique au cours du traitement de la COVID-19, afin de rechercher un pattern radiologique prédictif de l’évolution clinique. Matériels et méthodes Nous avons inclus les patients admis pour une pneumonie à SARS-CoV-2 sévère ou critique, traités par corticothérapie, ayant bénéficiés d’une TDM thoracique avant la corticothérapie (TDM pré-CTC) puis sous corticothérapie (TDM per-CTC), dans le centre hospitalier universitaire de Nice. Les données cliniques, biologiques et radiologiques des patients répondant aux critères d’inclusions étaient recueillis à partir des dossiers médicaux informatisés, du 26 mars au 30 décembre 2020. Le critère de jugement principal était l’analyse de l’évolution des atteintes parenchymateuses entre la TDM pré- et per-CTC, mise en relation avec l’évolution clinique. L’évolution clinique était définie par la cinétique des besoins en oxygène dans les 48h suivant la TDM per-CTC. Les atteintes scanographiques étaient définies en pourcentage d’atteinte parenchymateuse de 4 patterns. L’analyse scanographique étaient réalisée de manière systématique en aveugle par deux radiologues. Résultats Au total, 29 patients répondaient à nos critères d’inclusion. La moyenne d’âge était de 65,5 ans, en majorité des hommes (83 %). Au total, 8 patients (28 %) s’aggravèrent sur le plan clinique avec une amélioration dans 75 % des cas des vaisseaux épaissis et du « crazy paving ». Parmi les 21 patients présentant une évolution clinique favorable, on constatait une aggravation dans 57 % des cas du verre dépoli et dans 52 % de la condensation. L’évolution de la pneumonie organisée (PO) était significativement corrélée à l’évolution clinique p=0,0089 (odds ratio : 0,0882, intervalle de confiance à 95 % [0,0064 ;0,7157]). En effet, 81 % des patients avec une évolution clinique favorable présentaient une diminution du pourcentage d’atteinte parenchymateuse de la PO. Tandis que 75 % des patients en aggravation clinique avaient, de manière concomitante, une aggravation du pourcentage d’atteinte parenchymateuse de la PO. Conclusion Notre étude montre une cohérence entre l’évolution clinique et l’évolution de la PO pouvant faire de la TDM thoracique un outil de monitorage. La présence ou l’aggravation de la PO, après 4 jours de corticothérapie, serait prédictive d’une hypoxémie nécessitant une intensification ou une prolongation de la corticothérapie.

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